Rdv à "Routerie" à Albert pour un changement de plaquettes de frein.
Il est 11h quand j'arrive au centre auto.
Tiodave = Bon, je reviens dans une heure, ca ira?
Le technicien = Non, ne bougez pas, dans 1/2 heure, c'est fait !
Tour du magasin, pause café et lecture des Auto Plus de l'année 2011...
Le technicien qui revient à 11h45 = Désolé, mais ca va être plus long que prévu. Votre voiture est sur le plateau. Vous pouvez revenir à 14h?
OK...
Descente dans les rues d'Albert vers le centre-ville.
L'Office de Tourisme est ouvert...
Tiodave = Bonjour, je suis guide indépendant en patrimoine picard dans le Pays du Coquelicot. Quelles démarches dois-je faire pour être inscrit comme guide sur votre site internet?
L'agent d'accueil = Vous êtes inscrit au "Somme Battlefields'Partner"?
Tiodave = Non, je fais des visites de village picard. Vous ne faites pas de visites sur la culture picarde.
L'agent d'accueil = Désolé, mais les guides référencés font des visites sur le Circuit du Souvenir et la guerre 14/18.
Bon, dans le Pays du Coquelicot, la visite guidée de villages picards épargnés par la Grande Guerre, ce n’est pas pour tout de suite ! A croire que le patrimoine picard de ces villages n’existe pas !
Je vais faire un tour à la Basilique d’Albert.
Et là un bien vieillant homme me demande de lui lire un ex-voto qu’il a du mal à lire. Je fais preuve de mes bons yeux et en rien de temps, me voilà à écouter ce gentil monsieur qui me traduit du latin au français toutes les sentences inscrites sur les murs de la basilique ! Une pure fantaisie touristique d’une demi-heure que j’ai bien apprécié. Qui-est-ce ? Je ne sais pas. Nous nous sommes quittés par un « Au revoir, monsieur ! » au pied des marches de la basilique.
Encore une heure à perdre avant de récupérer ma voiture.
Un passage au café en haut de la rue Birmingham pour boire une bière.
Là, je m’installe à côté d’une lycéenne en pleine réécriture de son brouillon de dissertation du cours d’Histoire sur la copie définitive. Une honorable retraitée s’installe à côté d’elle.
« Puis-je vous emprunter un stylo, juste un bic, pour faire mes jeux de loto ? »
« Oui, tenez ! »
Un quart d’heure plus tard,
La lycéenne = Je dois retourner en cours. Je peux récupérer mon stylo ?
La retraitée = Bien sur, mademoiselle, voila ! Vous avez l’air d’avoir beaucoup de travail.
La lycéenne = Ben oui, faut travailler pour avoir un métier ! Pis je suis jeune ! Je suis la relève !
Nomdézeu !